Alors que son premier album Premiers émois la destinait à une carrière dans la pop acidulée, son album Métamorphose lui fait prendre une autre tournure dans un registre à la fois plus mélancolique et techno. Comme fasciné par Serge Gainsbourg qui se réinvente, Vendredi sur Mer s’affirme dans un style où les contraires cohabitent.
Victime de grossophobie et ayant une formation en photographie, elle décide de faire un pied de nez aux diktats de minceur imposés aux chanteuses de la pop. Dans le clip Chewing-gum, elle apparaît comme muse et artiste même si elle avoue ne pas être totalement à l’aise avec son image.
Le virage de Vendredi sur mer se ressent autant dans les mélodies que l’esthétique de ces clips où l’on passe de couleurs pastels et acidulés à des teintes plus sombres révélant un univers plus froid, délaissant son style juvénile. Cette esthétique est plus en adéquation avec la femme qu’elle est devenue et cela s’avère positif, affirme l’artiste.
Dans la ballade Le Lac ou le déchirant S’Il Est, de son dernier album, elle s’essaie aux mélodies plus construites et abandonnant le confort de sa poésie slamée pour aller chercher des notes plus lyriques, organisées et métalliques, pour créer un style plus planant et mélancolique.
> Informations pratiques
Pour les plus de 16 ans (sur présentation d’une pièce d’identité).
Vendredi 6 mai 2022,
Independance club, Madrid : C. de Atocha, 127, 28012 Madrid, Espagne
17 euros