Longtemps débattu et sujet de controverse, le passeport sanitaire est entré en vigueur le 1er juillet dernier. Il concerne les personnes souhaitant se déplacer sur le territoire de l’Union européenne et de l’espace Schengen.
Cet outil gratuit poursuit plusieurs objectifs : endiguer la pandémie, permettre la libre circulation sur le territoire de l’UE, inciter à la vaccination.
Attester de son immunité
Le passeport sanitaire doit permettre de certifier auprès des autorités des pays de l’UE d’une immunité ou d’une non-contamination à la Covid-19. Pour cela, trois options :
- un test PCR ou antigénique négatif, résultat directement imprimé par le laboratoire ou disponible sur le site sidep.gouv.fr ;
- un certificat indiquant qu’ils ont guéri de la maladie il y a moins de six mois :
- ou une preuve de vaccination, disponible sur le site de l’Assurance Maladie et dans l’application TousAntiCovid, en scannant le QR Code du certificat
Le Pass sanitaire est obligatoire à partir de l’âge de 11 ans, cependant, chaque pays peut fixer lui-même l’âge minimum requis pour un test Covid. Par conséquent, il vaut mieux vérifier sur le site du ministère des Affaires étrangères avant de partir dans la rubrique Conseils aux voyageurs.
Protection des données personnelles
La crainte de voir ses données personnelles et qui plus est ses données de santé instrumentalisés est un objet majeur de la polémique autour du Pass sanitaire. Le Commissaire européen Thierry Breton tente d’apaiser les tensions en affirmant que : “La protection et la confidentialité des données de santé au sens du RGPD seront bien sûr garanties.”
En outre, ce Pass sanitaire n’est instauré que de façon temporaire quand bien même les conditions sanitaires permettant l’arrêt de l’utilisation de ce pass ne sont pas clairement définies. En attendant, on note une volonté d’étendre le Pass sanitaire sur le territoire mondial puisque la Commission européenne et l’Organisation mondiale de la santé ont ouvert le sujet.