Français en Espagne

Français du monde: Tenerife, un plan B pour les touristes français cet hiver

Français du monde: Tenerife, un plan B pour les touristes français cet hiver

Alors que commencent ce week-end les congés de février pour l’Île-de-France et l’Occitanie, l’île de Tenerife, dans les Canaries, a quelques atouts pour attirer les vacanciers en mal de soleil et de nature.

Le sommet du Teide, point culminant d’Espagne

C’est le point culminant d’Espagne du haut de ses 3 718 mètres. Le sommet du Teide, à cette époque de l’année, est encore recouvert de neige, témoigne le guide français Jean-Guy Le Roux, breton de Morlaix, installé depuis une quinzaine d’années à Tenerife :

“Une des belles expériences à faire, si on a les conditions physiques nécessaires pour gravir 1 300 mètres de dénivelé, c’est de monter en quatre heures, de dormir au refuge, à 3 200 mètres d’altitude, de profiter d’un ciel parmi les plus purs de la planète et d’effectuer la dernière partie de l’ascension tôt le lendemain avant que le jour ne se lève.“ Jean-Guy Le Roux, guide français installé à Tenerife

Ici pas de confinement, et un couvre-feu qui varie de 22h à 23h selon les endroits de l’île. Les restaurants sont ouverts, et en général limités à quatre convives par table. Et la nature n’est jamais vraiment loin : “On est sur un paysage volcanique mais il y a aussi de la végétation qui est présente, donc ce n’est pas que de la roche, il y a aussi des plantes qui sont d’ailleurs endémiques, qui n’existent qu’ici.” 

Le volcan est visible de n’importe où sur l’île. Le sommet aimante le regard. “Pratiquement la moitié de l’île est déclarée comme espace naturel protégé. Sur une petite île, qui représente en surface à peu près un quart de la Corse, on a une dizaine, une douzaine de microclimats, on a pratiquement la représentation de toutes les îles de l’archipel des Canaries.”

Paradis des randonneurs

Pour les touristes étrangers, seul un test PCR négatif est exigé à l’arrivée. Situé au large du Maroc, dans l’archipel des Canaries, Tenerife est donc l’une des rares destinations accessibles pour les Français cette année, vu la fermeture des frontières hors Europe, et à proposer du soleil et des températures de 20 degrés ou plus au mois de février.

C’est dans le nord sauvage de l’île, paradis des randonneurs, qu’un autre Français, Louis Lambert, artiste peintre et plasticien, grandi à Lille, s’est installé :

“C’est un lieu très puissant au niveau de la nature, de la mer, de la montagne et de la végétation. C’est très luxuriant à tous les niveaux. C’est le paradis, mon fils grandit dans l’eau ! Les palmiers, pour moi qui viens du Nord, c’est un gros changement ! J’ai toujours su que je voulais vivre au soleil et dans les îles, mais je n’avais jamais pensé à Tenerife.” 

Depuis la déclaration de l’état d’urgence il y a un an, le guide Jean-Guy Le Roux n’a travaillé qu’une vingtaine de jours. La fréquentation touristique s’est écroulée de 90% sur l’île pour les vacances de Noël dernier.

Clairement, les autorités espagnoles cherchent à relancer le secteur, vital pour l’économie. Ainsi, des tests Covid sont proposés dans les grands aéroports, comme celui de Tenerife, aux voyageurs juste avant d’embarquer pour leur vol retour. C’est l’exigence aujourd’hui pour rentrer en France depuis un pays de l’Union européenne.

Ecrire à Jean-Guy Le Roux : interpretjean@gmail.com

Ecrire à Louis Lambert : 3ttman@3ttman.com

Aller plus loin 

Aller à Tenerife avec l’Office de tourisme

Le site internet de Jean-Guy Le Roux, guianatura